L’Office fédéral de l’environnement a mis en place un réseau national d’observation des polluants atmosphériques (NABEL) depuis de nombreuses années. Dans son dernier rapport, on peut se réjouir en lisant : « La qualité de l’air en Suisse n’a cessé de s’améliorer ces dernières années. (…) La plupart des valeurs limites d’immission sont aujourd’hui respectées. »
A la lecture du rapport « La qualité de l’air en 2022 », on constate qu’entre 2000 et 2022, la teneur en dioxyde de soufre (SO2) a été réduite de 70%. Sur la même période, les oxydes d’azote (NOx) ont reculé de 50%, les COVNM (composés organiques volatils non méthaniques) de 40% et les particules fines (PM10) de 30%. Tous ces polluants atmosphériques sont principalement produits lors de la combustion d’agents fossiles et peuvent provoquer des maladies respiratoires et cardiovasculaires.